Lake Khövsgöl (Khövsgöl Nuur), located in the northwest of Mongolia, near the Russian border, is the largest fresh water lake in Mongolia by volume and second largest by area, behind the Lake Uvs. The lake is 1645 meters above sea level, spreads over 136 km long by 36km width and has a maximal depth of 262 meters. 

 

Le lac Khövsgöl

Le lac Khövsgöl, situé au nord du pays est le deuxième plus grand lac de Mongolie, après le lac Uvs situé tout à l’Ouest. 

Il constitue la plus grande réserve d’eau douce de Mongolie, contenant à lui seul 70% de l’eau douce du pays, et la deuxième d’Asie, après le Lac Baikal. L’immense parc national de Hövsgöl a été créé en 1992 afin de protéger cette ressource inestimable. L’eau est si pure qu’on la boit directement puisée du lac, sans aucun traitement. Le lac mesure a peut prêt deux fois la taille du lac Léman, avec une taille de 136 km de long et 36 km de large, pour une profondeur maximale de 262 mètres,

Le lac se déverse par une rivière au sud, la Egiin Gol,  à travers la ville de Hatgal, qui se jette dans la Selenge pour se déverser finalement dans le lac Baikal. Seulement 200km séparent les deux lacs à vol d’oiseau, mais l’eau zigzag sur plus de 1000 km et s’écoule sur une dénivellation de plus de 1169 mètres jusqu’au lac Baikal.

Situé à une altitude de 1646 m, ses eaux froides sont totalement gelées 4 mois par an. La glace est suffisamment épaisse et permet le transport routier. Cependant cette pratique est maintenant interdite pour prévenir la pollution des eaux après que plusieurs camions ont sombrés au fond du lac.

Les eaux du lac Khövsgöl sont étonnamment pauvre en nutriments et on y compte qu’un nombre limité d’espèce de poissons en comparaison du lac Baikal et son immense diversité.

Le parc national de Hövsgöl abrite quant à lui une grande variété d’animaux sauvages, dont des bouquetins, élans, loups, ours brun, et rennes, fiertés de la région, au nord du lac.

Les 10 premiers km le long du rivage côté ouest sont tapissés de camp de yourtes où les Mongols prennent leurs “vacances balnéaires” en juillet. Après une quinzaine de km, la route se transforme en piste parsemée d’innombrable nid de poules où la conduite se fait à la vitesse du pas ou presque. Dès lors, le rivage du lac prend un aspect plus scénique et sauvage. Le lac était plongé dans le brouillard à notre arrivée, nous offrant une ambiance magique, contrastante avec la sécheresse expérimentée du trajet des derniers jours.