Kathmandu is the capital and biggest city of Nepal, with a population of 1,4 million,  the majority of whom being Hindus or Buddhists.  Center of Nepal’s history, art, culture and economy, the city counts a myriad of temples, stupas and other places of worship to find in the busy and dusty streets.  


Katmandou est la capitale et plus grande ville du Népal, avec une population d’environ 1.4 millions d’habitants. 

Grand changement pour nous dès la sortie du petit aéroport de Katmandou 🙂 On renoue avec une chaleur humide que l’on avait délaissée avec plaisir pour quelques jours au Tibet depuis la Chine. Dès les premières minutes, on découvre de nouvelles règles de conduite, en plus de la conduite à gauche, dans les rues poussiéreuses et bouchonnées de la capitale, où chacun essaie de se faire sa place, dans un calme relatif (comparé à la Mongolie par exemple, ou tous sont sur les nerfs dans le trafic).

Conduite à gauche

Dès la première balade dans les ruelles, Katmandu apparaît comme un chaos organisé. Les rues de Kathmandu sont très animées, colorées et odorantes, avec des échoppes toutes les 2m qui vendent tout ce qu’on peut imaginer. Même venant de la Chine, pourtant très peuplée, nous avons été impressionné par le nombre de personnes dans les rues, qui semble s’accroître sans cesse au fil des heures de la journée.

Temple prêt de Durbar square

A chaque détour de ruelle, on découvre temples et autres lieux de cultes, mais on découvre également l’étendue des dégâts infligés par le dernier tremblement de terre, survenu en avril 2015, qui a rendu sans toit des centaines de milliers de personnes dans la capitale. Même si la majorité des maisons ont été remises debout depuis, on ne compte pas celles dont les murs, fendus, courbés, affaiblis, nécessitent encore d’être consolidés par des poutres de bois. Beaucoup reste à faire. 

Reconstruction d’un temple détruit par le tremblement de terre

Au fil des balades, on se rend également vite compte de la médiocre qualité de l’air. Un bon quart de la population porte un masque pour se protéger de la poussière et des gazes des véhicules. Beaucoup de rues n’étant pas bitumées, il semble de rigueur d’asperger le devant de chez soi régulièrement pour minimiser la poussière s’émanant du trafic, qui tend à recouvrir peu à peu les marchandises des étoffes au fil de la journée.

La gestion de l’électricité, toujours intéressante et complexe en Asie 🙂

Nepal telecom 🙂

L’eau courante n’est de loin pas disponible pour tous et l’approvisionnement, la toilette et la lessive se font pour beaucoup dans les points d’eau public, présents dans chaque quartier de la ville.

Nous avons établis notre camp de base à Thamel, que nous découvrons comme le sanctuaire touristique du pays, où se concentre les magasins vendant tout le matériel qu’on peut imaginer pour faire du trekking, l’attrait numéro un du pays, pour grimper de la première colline autour de Katmandu jusqu’au sommet de l’Everest. On trouve d’ailleurs bien plus que du simple matériel de grimpe à Thamel parmi les dealers à chaque coin de rue qui trafiquent et fournissent les intéressés. Thamel constitue vraiment une ville dans la ville, agencées de cafés “chill-out” et autres bars pour les touristes, dont il fait bon de sortir prendre l’ambiance de la capitale lors de la visite des sites de Patan Dubar Square, de la Bodnath Stupa ou encore de la colline aux singes et de la stupa de Swayanbhu.

Une bonne surprise est décidément la nourriture, un vrai délice, et dont les mets végétariens sont à foison. Le plat traditionnel, le dal bhat, composé de riz blanc (bhat) et d’un bol de soupe aux lentilles (dal), accompagné parfois de quelques légumes fris est un vrai délice. On sent l’influence de l’Inde dans la nourriture où les “samosas”, “pakoda”, “nans” ou “currys” sont présents partout.

Dal Bhat

Et il n’est plus nécessaire d’utiliser un VPN pour contourner le grand pare-feu chinois, quel plaisir ! 🙂