Pokhara is the second largest city of Nepal after Kathmandu. Located 200km west of the capital, just beside the Phewa lake, Pokhara is famous for its view on the Hymalan range, where 3 of the 10 highest mountains in the world (Annapurna I, Dhaulagiri and Manaslu) can be observed from the city directly, when the weather is clear.


Pokhara est la seconde ville du Népal après Katmandu avec plus de 400’000 habitants. 

Pokhara depuis le côté nord du lac
Pokhara

Située 200 km à l’ouest de Katmandu, au bord du lac Phewa, la ville est fameuse pour sa vue sur la chaîne des Annapurnas. Sur moins de 30 km au nord de Pokhara, l’altitude passe de 1000 m à plus de 8000 m. Lorsque le temps est clair, on peut observer directement depuis la ville 3 des 10 plus hautes montagnes du monde: l’Annapurna I (8091 m), le Dhaulagiri (8167 m) et le Manaslu (8163 m). 

Du fait de sa proximité aux Annapurnas, Pokhara constitue le point de départ de nombreux treks et autres expéditions. Le circuit autour de l’Annapurna, d’une durée de 12-13 jours, est aujourd’hui un des treks les plus populaires au Népal, attirant plus de 100’000 trekkers par années. De ce fait, Pokhara est en plein essor et le quartier prêt du lac Phewa se transforme peu à peu en une sorte de Thamel, en un peu moins agité.

Le quartier prêt du lac – Pokhara

Pokhara est également connue pour recevoir beaucoup de pluie durant la saison des pluies, et ça nous avons pu le constaté, avec une forte pluie (accompagnée parfois de jolis éclairs) quasi tous les jours en fin de journée ou début de soirée.

Pêcheur sous la pluie de la mousson

La saison des pluies se termine fin septembre au Népal, donc nous sommes encore en plein dedans, ce qui explique le temps un peu nuageux et brumeux. Pendant notre séjour à Pokhara, nous n’avons eu que de très brèves aperçues sur les 8000m des Annapurnas.

Notre plus belle vue sur les Annapurnas depuis Pokhara, un matin à 8h 🙂

Il nous faudra attendre une semaine pour enfin avoir une vue claire pour quelques heures sur les Annapurnas. Mais le panorama valait l’attente 🙂 (cf un prochain post 😉 )

Pokhara offre quelques autres activités que de se lancer à l’assaut des Annapurnas. On peut gravir la colline au sud du lac pour atteindre la pagode de la paix (ou World Peace Pagoda), ou la colline du nord (Sarangkot) pour une vue sur les 8000m de l’Hymalaya. Différents temples, caves (dont la cave aux chauves souries) et chutes d’eaux (dont les Devil’s falls) se visitent aussi facilement en moto depuis la ville.

Les cinq chauves-souris que nous avons pu voir dans la cave aux chauves-souris 🙂

On trouve également à Pokhara de nombreuses références aux Gurkhas, originaires de la région, qui sont des unités d’élite des unités britanniques et indiennes recrutées au Népal, connues et craintes pour leur courage et dévouement.

Source: https://asia.nikkei.com/magazine/20160707-Deciphering-Duterte/Life-Arts/Nepal-s-legendary-Gurkhas-face-an-uncertain-future

Suite à un conflit qui opposent les Britanniques aux Gurkhas en 1814, les Britanniques sont si impressionnés par la vaillance des Gurkhas à qui ils ont dû faire face qu’ils vont commencer par la suite à les recruter régulièrement. Cet épisode marque le début des Gurkhas engagés comme mercenaires par différentes armées. Le recrutement des Gurkhas se déroule encore aujourd’hui une fois par année au Népal, avec un test qui comprend des épreuves physiques et intellectuelles. L’épreuve physique principale et la plus connue est la course Doko, lors de laquelle le candidat doit porter avec lui une charge de 35 kilos sur le dos dans un panier traditionnel en oseille le haut d’une montagne le plus rapidement possible.

Course Doko lors de la sélection des Gurkhas. Source : http://www.gurkhabde.com

Les candidats retenus suites aux différentes épreuves sont ensuite envoyés en Angleterre pour poursuivre un entraînement de neuf mois, comprenant apprentissage de la langue anglaise, assimilation des connaissances de base militaire et introduction à la culture et mode de vie occidentale. 

Aujourd’hui, les Gurkhas de l’armée britannique, tout comme ceux de l’armée indienne, ne sont plus des mercenaires, mais des soldats qui appartiennent au régiment. Pour ceux engagés dans l’armée britanniques, ils prêtent allégeance à la Reine pour de nombreuses années, pour ensuite revenir au Népal, avec une prime assurée jusqu’à la fin de leurs jours, pour ceux qui rentrent…