New Zealand Van Trip – Day 38 – Tongariro to Rotorua


En quittant le parc national du Tongariro ce matin, nous apercevons depuis la route le plateau volcanique que nous avons traversé la veille.

Les volcans du Tongariro

Sur la route, nous croisons une caravane d’une cinquantaine de “Old Timers”. Nous avons été surpris de découvrir en Nouvelle Zélande un grand nombre de passionnés et on croise relativement souvent de beaux engins parfaitement lustrés sur la route.

Old timers sur la route du parc national de Tongariro

Après avoir remonté le lac Taupo par le côté ouest, nous faisons à nouveau halte à Taupo, le temps de grignoter quelque chose au bord du lac. En toile de fond, on distingue les volcans du Tongariro dont le cône volcanique du Mount Ngauruhoe.

Vue sur Tongariro depuis Taupo

Nous poursuivons plus au nord et marquons notre prochain arrêt à Waiotapu (Wai-O-Tapu), une zone géothermique active où les activités souterraines bouillonnantes se présentent sous toutes les formes: cratères bouillonnants, grottes sulfureuses, sources d’eau chaude, geysers, mares de boue, …

Différents cratères à l’entrée du parc
Ça bouillonne là dedans!
Grotte sulfureuse

Mais la curiosité principale du parc est sans aucun doute son immense bassin multicolore (dénommé “Artist’s Palette”), où s’écoule les eaux émanant de la “Champagne Pool” (à droite) ou d’autres sources.

Le bassin principal à Waiotapu Thermal Wonderland (cliquer pour zoomer)
L’atmosphère est plutôt dramatique ! (cliquer pour zoomer) Et l’odeur va avec! 🙂

La “Champagne Pool” est une vrai curiosité. Son nom lui provient de ses émanations de CO2 qui bouillonnent comme dans un immense verre de champagne.

The “Champagne Pool”

Formée il y a plus de 900 ans à la suite d’une éruption hydrothermale, son cratère fait plus de 60 m de diamètre et son centre atteint une profondeur de plus de 62 m.

Le bord de la “Champagne Pool”

Les eaux profondes du bassin atteignent une température de plus de 150°C, refroidissant gentiment en remontant à la surface pour atteindre une température comprise en 73° et 75°C. Le fluide géothermal siliceux est saturé de métalloïdes qui précipitent à la surface et forment les dépôts orangés, contrastant avec le gris-blanc de la silice des abords du bassin. 

Les dépôts orangés du bord de la Champagne Pool

Les eaux de la “Champagne Pool” ainsi que d’autres sources adjacentes s’écoulent ensuite le long d’un plateau légèrement incliné formant de minuscules terrasses, teintéss des couleurs des différents minéraux.

La “Champagne Pool” et le reste du bassin principal
Les petites terrasses en aval de la Champagne pool

Le flux se poursuit jusqu’à la “Cascade”, aux couleurs étranges.

La cascade en aval de la Champagne Pool

Les eaux du parc s’écoulent ensuite sur la partie inférieure du parc , pour finir dans un lac à la couleur verdâtre.

La partie inférieure du parc
Le lac au fond du parc

Un peu plus en amont de la “Champagne Pool”, on découvre un autre cratère aux couleurs encore plus absurdes. 

Beau, mais pas envie d’aller se baigner 🙂

Quelques km plus en amont du parc, on fait un dernier arrêt aux mares de boue bouillonnantes, avant de poursuivre en direction du nord.

The Mud Pool
La boue bouillonnante

 

Nous roulons encore jusqu’à la ville de Rotorua, au sud du lac du même nom. La ville entière repose sur un sol bouillonnant et aux abords de la ville on peut déjà sentir l’odeur du souffre émanent des nombreuses sources d’eaux chaudes ou cratères de la région. C’est là que nous élisons domicile pour les deux prochains jours.