A little shower from the Niagara Falls before visiting the oldest sugar maple tree of Canada


Après une nuit des plus calme sur le parking en plein centre de Niagara, au pied de la tour Skylon, voici venu notre tour de tâter la température de l’eau des chutes de plus prêt.

Bientôt ce sera nous !

Nous embarquons sur l’un des navires qui se rend au plus prêt des chutes depuis le côté canadien. L’affluence de l’attraction est impressionnante. Les bateaux s’alternent côté canadien et américain chaque 15 min, emmenant jusqu’à 700 personnes par voyage. 

On n’est pas tout seul à Niagara!

On passe d’abord devant les chutes américaines avant de continuer vers les chutes canadiennes, les fameuses “Horseshoe Falls”. Les chutes américaines reçoivent environ 10% de l’eau de la rivière Niagara, le reste se déversant sur les chutes canadiennes. Elles font une longueur de 250 m pour une hauteur variant de 21 à 34 m.

Les chutes américaines 

À l’approche des chutes canadiennes un peu plus haut, le bruit devient assourdissant. Ici, les chutes forment un arc de cercle de plus de 820 m pour une hauteur de 57 m. Plus de 2800 md’eau se déversent en moyenne par seconde en été.

À l’approche des chutes canadiennes 

Au plus prêt des chutes, le courant et les vagues sont impressionnantes. 

La douche matinale ! 🙂

Nombreux sont ceux qui ont tenté le saut des “Horseshoe Falls” et qui y ont laissé leur vie. Annie Edson Taylor, à 63 ans (!) fut la première à survivre les “Horseshoe Falls” à bord de son baril en 1901.

Annie Taylor et son baril (source: wikipedia)

Autre que la performance, les chutes atteste également d’une réalité plus morbide. Plus de 5000 corps ont été retrouvé au pied des chutes entre 1850 et 2011 et on estime à environ 40 personnes par année qui décèdent avalés dans les chutes, la plupart des suicides. La majorité des sauts ont lieux dans les chutes canadiennes qui comptent pour environ 55 à 70% des suicides. 

Après cette excursion rafraîchissante, nous reprenons la route pour l’Est et passons d’abord à travers les vignobles renommés de “Niagara on the Lake”.

Les vignobles à “Niagara on the lake”

Nous marquons une pause dans la cave Peller, que nous sélectionnons aléatoirement pour une petite dégustation. 

Arrêt dans une cave

Rapprovisionnés d’une bonne caisse de vins, nous continuons au bord du lac. Niagara on the Lake surplombe le lac Ontario, un des Grands Lacs, où l’on peut apercevoir de l’autre côté les hauts buildings de Toronto, notre prochaine destination.

Vue sur Toronto de l’autre côté du lac

Mais avant ça, nous roulons jusqu’à la petite ville de Pelham pour découvrir de prêt le plus vieil érable à sucre du Canada, le “Comfort Maple”. L’âge de l’arbre est estimé à plus de 500 ans. L’arbre tire son nom de la famille Comfort qui acquit le terrain en 1816 et prit soin de l’arbre.

Le “Comfort Maple”, le plus vieil érable du Canada
Plaque vers l’arbre

Aujourd’hui, la structure de l’arbre est supportée par plusieurs câbles pour l’aider dans les moments les plus venteux. 

Le renfort dans l’arbre

La longueur des branches est des plus impressionnante.

Les longues branches du vieil arbre

… et la largeur du tronc également. 

Photo souvenir prêt du géant
Photo souvenir

Nous roulons ensuite jusque dans la banlieue de Toronto où nous trouvons un petit campground tranquille prêt d’un étang.  

Le campground dans la banlieue de Toronto. Quelques minutes avant l’orage  ! 🙂

 

Le roadtrip-timelapse du jour. Mieux vaut télécharger et regarder offline car le fichier est gros. Télécharger ici.