Aitutaki Lagoon Tour


Après les deux premiers jours à découvrir l’île principale par nous même, nous participons aujourd’hui à un tour pour découvrir le lagon d’Aitutaki. Nous embarquons sur le Vaka, un grand bateau de plaisance, en compagnie d’une trentaine d’autres compagnons pour la journée.

Le Vaka

Au programme, la découverte de plusieurs petites îles (motus) autour du lagon ainsi qu’un arrêt snorkeling. Notre première destination est l’île d’Akaiami, au Sud-Est.

Le presqu’atoll d’Aitutaki et ses motus

Pendant l’aller, nous faisons connaissance de nos compagnons de tablée, un couple de néozélandais et un couple d’américains. Sur le bateau, un fait également connaissance d’un couple de Suisse-Allemands, de Baden. Le monde est petit 🙂

Sur le Vaka

Une demie-heure plus tard (oui le Vaka va pas bien vite 🙂 ), nous débarquons sur la minuscule île d’Akaiami.

La baie protégée d’Akaiami

C’est ici, dans la baie calme, bien protégée des vagues et du vent du Pacific, que se posait autrefois l’hydravion de la luxurieuse route du corail. 

The Coral Route

Depuis 1951 et pendant une dizaine d’année, l’avion faisait route depuis Auckland, en Nouvelle-Zélande, avant de s’aventurer à Suva aux Fiji, puis aux îles Cook et enfin Tahiti.

Mis à part le débarcadère à moitié submergé où appontait l’hydravion et une plaque commémorative, on ne trouve plus grand chose sur l’île qui atteste du passé de la prestigieuse route. Les bâtiments originaux ont été remplacé par un hôtel et maintenant, ce sont les bernard l’hermite qui règnent sur l’île. Ils sont partout sur la plage, et même dans les arbres 🙂

Les bernard l’hermite sur la plage
Et dans les arbustres

Après Akaiami, nous amarrons le Vaka sur la minuscule île de Maritapua, que nous traversons en moins de 5 minutes. On y découvre la forêt de Mahagoni (acajou), au bois de grande valeur, et d’hibiscus, un arbre à croissance rapide dont l’écorce était utilisée par les locaux pour la confection de tissus. A ce moment, le ciel est couvert et les nuages plutôt dramatiques, mais même par temps gris, la couleur de l’eau est des plus impressionnante.

Sur l’île de Maritapua

Nous remontons ensuite dans le bateau et filons en direction de l’île de Tapuaetai plus connu sous le nom de “One Foot Island”. 

Le temps commence à tourner

Juste avant One Foot Island, nous faisons un arrêt snorkeling où nous pouvons nager avec les “Giant Trevallies”, des poissons d’une taille plutôt impressionnante, pouvant peser jusqu’à 50 kg.

Arrêt snorkeling
Kath à la poursuite du Giant Trevally, presqu’aussi grand qu’elle

Après l’arrêt snorkeling dans les eaux aussi clair qu’à la piscine, nous remontons sur le bateau pour le dîner. Le team est des plus sympathiques et ne laisse jamais une pause sans musique. Même le capitaine rejoint au Yukulele une fois les manœuvres du bateau terminées 🙂

Tout en musique à bord du Vaka

À l’approche de One Foot Island, le soleil est de la partie et on se frotte les yeux pour voir si les couleurs sont vraiment réelles. 

À l’approche de One Foot Island
Débarquement sur One Foot Island

One Foot Island (Tapuaetai) est sûrement le motu le plus populaire du lagon, offrant plages, banc de sables et nombreux spots de snorkeling.

Sur l’île, une ou deux baraques dont un office de poste 🙂 d’où il est possible d’envoyer une carte postale et de se faire tamponnée son passeport 🙂 
Le tour de l’île se fait en un moins d’un quart d’heure, mais comme les paysages sont dignes des cartes postales, ça prend un peu plus longtemps c’est sûr 🙂

La plage côté Sud-Ouest
Le “chemin” autour de l’île

Il fait chaud aujourd’hui et le soleil est intense. Une petite pause à l’ombre des palmiers est toujours bienvenue!

Les palmiers de One foot Island
Joli cocotier
La vue sur la petite île en face de “One foot island”

Sur l’île on peut également observer les frégates, qui planent gracieusement dans les thermiques.

Les frégates

Les frégates ont évolués en parfait planeurs. Ils peuvent planer continuellement pendant plusieurs semaines, voyageant souvent à plus de 600 km de leurs colonies. Utilisant les alizés et thermiques, ils peuvent s’élever parfois à plus de 2500 m, un record pour les oiseaux des mers, et ils peuvent même dormir en l’air. Dépourvus de plumes imperméables, ils ne peuvent se reposer en mer, où leurs plumage devient rapidement détrempé les conduisant à la noyade. De ce fait, ils poursuivent inlassablement leurs vols jusqu’à atteindre les arbres d’une îles, d’où ils pourront aisément décoller avec leurs longues et lourdes ailes.

Les cocotiers aux troncs qui défient l’apesanteur

De retour sur le Vaka, il est déjà milieu d’après-midi et nous faisons route de retour. Pendant le trajet, Kath se fait désigner par le capitaine pour une démonstration des différentes façons de porter le sarong, le tissu traditionnel des îles.

Cours de sarong

Et moi qui pensait y échapper, ben non … 🙂

Juste avant de transformer le sarong en maillot de bain avec noix de cocos (mais celle là pas sur le blog 🙂 )

La découverte du lagon à bord du Vaka fut douce et délicieuse! Un petit coin de paradis Aitutaki!